Le Circuit des Amériques à Austin a tenu hier sa cérémonie d’inauguration, à un peu moins d’un mois du premier Grand Prix de Formule 1 qui s’y déroulera.
C’est le champion du monde et ex-pilote de F1, Mario Andretti, qui a coupé aux ciseaux la bannière inaugurale avant de s’élancer au volant de la Lotus de 1979, celle avec laquelle il avait gagné le titre.
"Ce circuit est tout ce que j’espérais et même plus," déclare Andretti, qui est également un des ambassadeurs officiels du circuit. "Le tracé est phénoménal, il y a toutes les difficultés que vous pouvez espérer, donnant l’opportunité de dépasser. Vous pouvez vous rendre compte qu’il a été mûrement réfléchi."
Andretti devait aussi piloter la Lotus R30 de 2010 mais malheureusement Jérôme d’Ambrosio a connu des problèmes techniques à la fin de ses tours de démonstration. La voiture a été incapable de reprendre la piste pour le reste de la journée.
"C’est une belle journée," ajoute le pilote belge. "Il y a un vrai buzz autour de ce circuit et c’était bien de pouvoir entrer en piste et faire une démo avec la R30. Le tracé est très excitant, il y a de belles places pour dépasser, des longs virages en esses, et des changements rapides de direction comme Becketts à Silverstone. C’était dommage de ne pas avoir pu faire plus de tours mais nous avons eu un problème avec le moteur. J’ai tout de même pu faire assez de tours pour bien "ressentir" le circuit. C’est un très bon tracé pour un pilote mais aussi pour les fans, les tribunes sont très bien placées. Il devrait y avoir beaucoup d’action."
"Le premier virage est assez spécial," poursuit d’Ambrosio. "Ce sera intéressant de voir ce qui s’y passe quand les pilotes chercheront à gagner des places ici. Austin est vraiment une superbe ville, avec une belle atmosphère. Je pense que la ville va vivre autour de la F1 pendant le week-end du Grand Prix et les pilotes aiment ça. Cela va être spécial."
L’acteur Patrick Dempsey était aussi présent et n’a pas pu rouler lui non plus à bord de la Lotus. Il s’est contenté de faire des tours avec une Ferrari de GT2. Après lui, quelques invités et représentants des médias ont eu la chance d’être emmenés à bord de F1 triplace de Pirelli (basée sur une Jordan GP).
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